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À partir de l’adolescence, les exercices du karaté permettent de se construite une bonne base musculaire naturelle. Ces exercices permettent de travailler en groupes musculaires, ce qui permet de renforcer les articulations du pratiquants et d'avoir un corps équilibré. Le travail musculaire est optimum car on exploite aussi bien du travail isométrique (position du karaté) que du travail pliométrique (déplacements en combat). Les travails du kata et combat permettent aux pratiquants de travailler l'explosivité de ses techniques. En règle générale, le karaté permet d'éviter les entorses et les étirements ligamentaires.
LE KARATÉ EST BÉNÉFIQUE POUR LE RYTHME CARDIAQUE
Le karatéka retire des bénéfices cardio-vasculaires complets. Au fil des cours, l'endurance est renforcée par la pratique d'exercices de fonds. Cependant, beaucoup de phases inhérentes à la pratique du kata et du combat sont explosives. Ceci permet d'augementer la capacité du coeur à gérér des efforts importants sur du très court terme (anaérobie). Les risques cardiologiques sont alors diminués.
Le karaté diminue également les risques de diabète de type 2 car le karatéka brule les graisses et les sucres alimentaires.
Pour les enfants, les repères spacio-temporels sont développés. Ainsi, la reconnaissance de sa droite et sa gauche est apprise ou consolidée. À cette latéralisation s'ajoute une verticalité, dont l’enfant prend conscience (haut-bas/jambe-bras) lors de mouvements coordonnées (attaque jambe avant/ bras arrière par exemple).
Pour tous, la précision des gestes est recherchée.Le karaté permet aussi une appréhension de l’espace, de la distance. Dans le kumite, on apprend la limite du danger, la distance à laquelle on est susceptible d’être attaqué et la distance à laquelle il peut attaquer.
On retrouve les bienfaits de l’appréhension de l’espace chez les séniors qui grâce à la latéralisation, au centre de gravité et à l’équilibre, préviennent les risques de chute.
Le karaté entraîne un afflux d’énergie qui renforce la capacité à se remotiver soi même.
Aussi, le karaté implique une connaissance de soi, une maîtrise de soi. On affronte sa peur d’avoir mal et de faire mal.
Le karaté rassure sur les peurs irrationnelles, et met la personne en situation d’affrontement. C’est une façon de gérer le stress qui est alors inhibé.
Les techniques, lorsque l’on est tendu, sont mal effectuées. Dès lors, le karaté permet de se détendre, de se décontracter consciemment.
Plus que de savoir la contrôler, il faut être capable de l’apprivoiser. Elle est bénéfique pour la concentration. En se focalisant sur la respiration, on est alors plus calme, plus attentif.
Dans le kata, la respiration est essentielle. Il faut l’adapter à ses mouvements. Par exemple, lorsque la préparation de la technique est lente, on prend une inspiration longue, lente.
Le travail de respiration en karaté favorise l’éjection de CO2. Si la respiration se fait mal, le karatéka s’expose à des crampes.
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