Nouvelle série : découvrez les 20 préceptes du karaté !
Chaque semaine, nous vous présentons un précepte, expliqué avec des exemples pour le dojo… et pour la vie quotidienne
Précepte 1 du karaté : REI
"Le karaté se commence et se termine par le salut."
Définition
Le rei (礼), c’est le respect et la politesse. Ce n’est pas qu’un geste, c’est une attitude : respecter le dojo, ses professeurs, ses partenaires… et soi-même.
Dans le dojo
On salue en entrant dans le dojo pour montrer son respect.
On salue avant et après chaque exercice pour rappeler que l’on s’entraîne ensemble, jamais l’un contre l’autre.
Le salut est un signe d’humilité et de gratitude.
Dans la vie des enfants
Jouer avec un ami, c’est comme au karaté : on commence poliment, on respecte les règles, et on termine en disant “merci”.
Dans la vie des adultes
Au travail ou dans la vie quotidienne, c’est pareil : commencer une rencontre avec respect, l’écouter attentivement, et la terminer avec gratitude.
Le rei nous rappelle que le karaté est plus qu’un sport : c’est une école de respect, utile partout dans la vie.
Précepte 2 du karaté : KARATE NI SENTE NASHI
"空手に先手なし" – Il n’y a pas de première attaque en karaté.
Définition
Ce principe fondamental enseigne que le karaté n’est jamais une agression, mais une défense.
Le karatéka ne cherche pas le combat : il garde son calme, observe et n’agit que pour se protéger ou protéger les autres.
C’est une philosophie de maîtrise, de paix et de discernement.
Dans le dojo
On apprend à ne pas réagir sous la colère.
On observe l’adversaire, on contrôle son esprit avant ses poings.
On s’entraîne à la défense, pas à la provocation.
La véritable force du karatéka réside dans la retenue et le sang-froid.
Dans la vie des enfants
Si quelqu’un provoque ou se moque, on n’attaque pas.
On garde son calme, on parle ou on demande de l’aide.
Comme au karaté, on apprend que la vraie victoire, c’est de rester maître de soi.
Dans la vie des adultes
Dans les conflits du quotidien, on évite de “frapper” le premier : ni avec les mots, ni avec les gestes.
Répondre sans s’énerver, c’est déjà une forme de victoire.
La paix intérieure commence quand on n’a plus besoin d’avoir raison à tout prix.
Karate ni sente nashi nous rappelle que la puissance du karatéka ne vient pas de la force physique…
… mais de la maîtrise du corps, de l’esprit et du cœur.